ARMENIE-JEUX OLYMPIQUES Rubrique

L’Arménie et les Arméniens aux Jeux Olympiques depuis l’Antiquité jusqu’à Paris 2024


Ci-dessous un dossier sur l’Arménie aux Jeux Olympiques, depuis l’Antiquité jusqu’à Paris 2024 présenté lors de l’émission « Sport » de Khajag, Nechté et Côme sur Radio Arménie Lyon, lundi 11 décembre (https://www.facebook.com/garmirgabouyd.tsiranakouyn/videos/1390061275198522/) dossier que j’ai repris mardi 12 décembre sur ma page Facebook (https://www.facebook.com/krikor.amirzayan/videos/1127231612022222). A la veille des JO de Paris 2024 avec la participation de l’Arménie et des médailles olympiques attendues, ce dossier relève de l’actualité sportive.
Krikor Amirzayan

Avant de parler de l’Arménie aux Jeux Olympiques depuis l’Antiquité jusqu’à Paris 2024, je voudrais rendre hommage au diplomate et amoureux du sport, l’Arménien Ashot Mélik-Shahnazarian qui a écrit en 1996 un livre sur le roi arménien Varazdat, le premier champion olympique arménien connu.
Je rappelle qu’Ashot Mélik-Shahnazarian, est l’un des fondateurs des Jeux Panarméniens.
En 1997, Ashot Mélik-Shahnazarian, ambassadeur de la République d’Arménie auprès de l’UNESCO, avec l’appui des pouvoirs publics, organise à Erevan une première réunion, avec les représentants des principales associations culturelles et sportives de la diaspora arménienne telles que le Homenetmen, le Homenmen et l’Union générale arménienne de bienfaisance, pour mettre en place les Jeux Panarméniens.
Deux ans plus tard, en 1999, les premiers jeux Panarméniens sont organisés à Erevan en 1999.
Ashot Mélik-Shahazarian qui était un ami, comme celui d’Aharon Boyadjian et Suren Baghdasaryan avec lesquels nous avons eu une interview le 3 décembre sur Radio Arménie Lyon. Malheureusement Ashot Mélik-Shahnazarian a disparu trop tôt.

Question : Le roi arménien Varazdat fut en l’an 360 le 1er champion olympique arménien ? ou il y eut un autre roi arménien avant lui ?

K.A. Varazdat était un roi d’Arménie. Quelque temps avant sa royauté, Varazdat a participé aux Jeux Olympiques en Grèce. Il est souvent considéré comme l’un des derniers concurrents Arméniens des Jeux de l’Antiquité, puisque sa victoire dans l’épreuve de pugilat (en boxe) est enregistrée lors des 291e Jeux Olympiques en l’an 360.

Varazdat est pourtant le deuxième Arménien à participer aux Jeux Olympiques, après son ancêtre Tiridate III (Drtad III) d’Arménie. Tiridate III, a gagné le titre olympique dans les épreuves de lutte lors des 265e Jeux Olympiques de l’an 281 après JC. La victoire de Varazdat est également connue grâce à un mémorandum, qui a été conservé au Musée olympique d’Olympie en Grèce.

A l’initiative du Comité National Olympique (CNO) Arménien, un buste statue de Varazdat, a été installé non loin de là, à l’Académie Internationale Olympique en 1998.
Quant au règne de Varazdat, il a duré de 374 à 378. Il succède à son oncle le roi Pap (Bab), et est renversé quatre ans plus tard par la veuve de son oncle, Zarmandoukht, cette dernière occupe ensuite le trône arménien.
Réfugié à Rome, le roi Arménien Varazdat est ensuite exilé en Bretagne, où il meurt probablement, à une date inconnue.

Question : Qui furent les premiers Arméniens à participer aux Jeux Olympiques modernes, nés en 1896 à Athènes en Grèce ? Il y eut en 2012 des Arméniens de l’Empire Ottoman qui furent les premiers à participer aux Jeux Olympiques modernes ?

K.A. Les 5es Jeux Olympiques se tinrent à Stockholm (Suède) en 1912, et l’équipe ottomane comptait deux représentants, tous deux Arméniens : Vahram Papazian et Mguerditch Méguérian. Ce fut le tout premier cas d’une représentation ottomane ou turque à des Jeux Olympiques dans l’histoire.
Ces 5es Jeux Olympiques se tinrent à Stockholm (en Suède) en 1912, et l’équipe ottomane qui participait pour la première fois aux Jeux Olympiques modernes, comptait deux représentants, tous deux Arméniens : Vahram Papazian et Mguerditch Méguérian. Ce fut le tout premier cas d’une représentation ottomane ou turque, à des Jeux Olympiques dans l’histoire… Une nouvelle fois les Arméniens furent à la pointe du développement de l’Empire ottoman…avant le génocide de 1915 !

Vahram Papazian participa aux épreuves d’athlétisme, tandis que Mguerditch Méguérian se présenta au lancer du poids, ainsi qu’au lancer du javelot à deux mains, au lancer du disque, au pentathlon et au décathlon. S’il est vrai qu’ils représentaient officiellement l’empire ottoman, ils n’étaient pas parrainés par le gouvernement Ottoman. Les coûts du voyage et de l’hébergement en Suède furent assumés par la communauté arménienne, grâce à des dons -dont certains provenant en dehors de la capitale Constantinople- et grâce aussi aux bénéfices procurés par des représentations théâtrales.

Question : Ensuite, il y eu les champions olympiques Arméniens de l’URSS ainsi que d’autres pays ?

K.A. On sait que des Arméniens, ont participé ensuite à d’autres Jeux Olympiques au cours du 20e siècle, sous les couleurs de l’Union Soviétique, des Etats-Unis, de la Scandinavie, des pays d’Europe tels que la France et la Bulgarie et des pays du Moyen-Orient comme le Liban.

Cependant, c’est le drapeau de l’URSS qui a été levé pour le premier médaillé Olympique Arménien aux JO de Helsinki, Hrant Shahinyan, champion soviétique en gymnastique en 1952. A Helsinki Hrant Shahinyan a gagné la médaille d’or aux anneaux et une autre médaille d’or au concours par équipe en gymnastique. Quatre ans plus tard, à Rome en 1960, Hrant Shahinyan gagnait également deux autres titres olympiques, au cheval d’arçons et au concours général par équipe.

Mais c’est sans doute le gymnaste Albert Azaryan natif de Vanadzor la 3e ville d’Arménie (ex-Kirovakan et ex-Karakilissé), qui vient de disparaître cette année, qui a le plus marqué l’histoire des Arméniens aux Jeux Olympiques. Albert Azaryan qui fut reconnu comme le « Champion des Champions » de l’Arménie au 20e siècle par un jury de journalistes sportifs, est triple champion olympique. A Melbourne en 1956, il gagne la médaille d’or aux anneaux, et une autre médaille d’or par équipe sous les couleurs de l’URSS. Mais surtout, Albert Azaryan laissera son nom à une figure, « la Croix de fer » aux anneaux, qui s’appelle désormais « la Croix de Fer Albert Azaryan ». Le champion exécutait cette figure qui demande une force immense, avec un large sourire qui plaisait à tout le monde.

Après Melbourne en 1956, aux Jeux Olympiques de Rome en 1960, Albert Azaryan fut une nouvelle fois champion olympique aux anneaux, et gagna une médaille d’argent par équipe.
Son fils, le gymnaste Edouard Azaryan fut champion olympique à Moscou (1980) au sein de l’équipe nationale d’URSS de gymnastique, donc toujours dans la même discipline sportive.

Rafael Chimishkyan un Arménien de Géorgie, plusieurs fois champion du monde d’haltérophilie, est devenu au J.O. de 1952 à Helsinki en Finlande, champion olympique en haltérophilie.
Le boxeur d’Arménie, Vladimir Yengibaryan est également devenu champion olympique en boxe, dans la catégorie des super-légers, à Melbourne en 1956, sous les couleurs de l’Union soviétique. Vladimir Yengibaryan a énormément contribué au développement de la boxe en Arménie.

Toujours en 1956 aux Jeux Olympiques de Melbourne, Igor Novikov citoyen de l’Arménie soviétique devenait Champion Olympique en athlétisme, dans l’épreuve du pentathlon moderne.
Encore aux Jeux Olympiques de Melbourne en 1956, l’un des meilleurs joueurs de football d’URSS, entraîneur de l’Ararat Erévan en 1973, et actuel vice-président de la Fédération russe de football, Nikita Simonyan, devenait champion olympique en football avec l’équipe de l’Union Soviétique.

Faïna Melnik, une sportive qui vivait en Ukraine mais avec des origines arméniennes, fut championne olympique du lancement de disque aux J.O. de Munich en 1972.
De cette période soviétique de l’Arménie, l’un des plus grands champions olympiques qui marquèrent l’histoire, est l’haltérophile Youri Vardanyan. Youri Vardanyan, né en 1956 à Gumri, 7 fois champion du monde, 5 fois champion d’Europe, est l’homme aux 43 records du monde.

Youri Vardanyan fut le 1er haltérophile du monde à soulever plus de 4 fois son poids. Aux Jeux Olympiques de Moscou en 1980, Youri Vardanyan survola les compétitions des semi-lourds en s’emparant le titre olympique.
Pire encore, il aurait pu devenir champion olympique dans la catégorie de poids, au-dessus de la sienne. Car le poids total qu’il souleva, dépassait celui du champion olympique de la catégorie de poids au-dessus de la sienne. Yourik Vardanyan aurait pu devenir double champion olympique, car il survolait l’haltérophilie mondiale avec sa puissance. Mais l’URSS étant privé pour cause de boycott des J.O. de Los Angeles en 1984, Yourik Vardanyan n’a donc pas participé aux Jeux.
Malheureusement ce champion d’exception né à Gumri comme nombre de champions Arméniens, est mort en 2018 à l’âge de 62 ans.

A Jeux olympiques d’été de 1980 à Moscou, la plongeuse d’Arménie, Sirvart Emirzian devenait à 14 ans seulement vice-championne Olympique du plongeon de haut-vol à 10 m.
Toujours aux Jeux Olympiques de Moscou en 1980, l’Arménien Sanasar Oganisyan est devenu Champion Olympique en lutte libre, dans la catégorie des 90 kg.
Aux Jeux Olympiques de Séoul en 1988, deux Arméniens d’Arménie, Oxène Mirzoyan en haltérophilie des -56 kg et Lévon Djoulfalakyan dans les -68 kg en lutte gréco-romaines furent champions Olympiques.

Lors de ces mêmes Jeux Olympiques de Séoul, l’haltérophile Israël Militosyan dans les -67,5 kg était devenu vice-champion olympique sous les couleurs de l’URSS. Quatre ans après, aux Jeux Olympiques de Barcelone en 1992, Israël Militosyan est devenu champion Olympique sous les couleurs de la CEI (la Communauté des Etats Indépendants), l’Union soviétique n’existant plus.

Sous les couleurs de la Bulgarie, l’haltérophile Noraïr Nourikian, double champion du monde et champion d’Europe, fut par deux fois champion olympique. La première fois à Munich en 1972 dans la catégorie des 60 kg, et la deuxième fois à Montréal en 1976 dans la catégorie des 56 kg. Il est ensuite devenu l’entraineur de l’équipe d’haltérophilie de Bulgarie.

Au total on estime à près de 80 médailles, dont près d’une vingtaine en or, les médailles olympiques remportées par des sportifs Arméniens, sous les couleurs de pays autres que l’Arménie.

Rappelons également qu’un Arménien de France, le regretté Bernard Tchoullouyan en judo, gagna une médaille de bronze dans la catégorie des 78 kg aux Jeux Olympiques de Moscou en 1980.

Question : Mais quand l’Arménie indépendante en 1991, participa sous ses propres couleurs aux Jeux Olympiques d’été et d’hiver ? Et qui fut le 1er champion olympique de l’Arménie sous les couleurs de Garmir Gabouyd Dziranakouyn, Rouge-Bleu-Abricot, le prunus armeniaca ?

K.A. De 1952 à 1988, les sportifs d’Arménie figuraient dans la représentation soviétique, et en 1992 dans l’Équipe unifiée. Ce n’est qu’après l’indépendance de 1991, que l’Arménie participa sous ses propres couleurs, le Garmir Gabouyd Dziranakouyn, aux Jeux Olympiques d’été, ce fut à Atlanta en 1996.

Avec ses 7 participations aux Jeux Olympiques d’été, l’Arménie sous les couleurs du tricolore arménien, compte à ce jour 20 médailles, 2 en or, 7 en argent et 11 en bronze.
L’Arménie participera aux Jeux olympiques de 2024 à Paris. Il s’agit de sa 8e participation à des Jeux olympiques d’été. Sa première participation fut comme on l’a dit à Atlanta en 1996. Quant aux Jeux Olympiques d’hiver, c’est en 1994 à Lillehammer en Norvège, que l’Arménie participa pour la première fois aux Jeux Olympiques d’hiver. Mais à ce jour aucune médaille ne fut gagnée par l’Arménie dans ces JO d’hiver.

La lutte et l’haltérophilie sont les deux autres sports dans lesquels les Arméniens ont particulièrement excellé sur la scène internationale et aux JO pendant des années.

L’Arménie a gagné son premier titre olympique dès sa première participation aux J.O. d’été à Atlanta en 1996.
A Atlanta, la délégation de l’Arménie était composée de 32 athlètes, prenant part à 11 disciplines sportives, et son porte-drapeau est l’haltérophile Aghvan Grigoryan. Au terme des Olympiades, l’Arménie se classe 45e avec une médaille d’or et une en argent.

La médaille d’or, le premier titre olympique sous les couleurs de l’Arménie fut l’œuvre d’Armen Nazaryan, en lutte gréco-romaine dans la catégorie des moins de 52 kg.
Armen Nazaryan fut donc le Premier champion olympique de le la République d’Arménie. Malheureusement Armen Nazaryan quittera l’Arménie pour la Bulgarie. Et c’est sous les couleurs de la Bulgarie qu’il remportera une deuxième médaille d’or olympique, toujours en lutte gréco-romaine dans les moins de 58 kg, aux Jeux Olympiques de Sydney en 2000. Des J.O. en Australie, dans lesquels l’Arménie n’a remporté qu’une médaille de bronze.

Après la 1re médaille d’or olympique de l’Arménie à Atlanta en 1996, il faudra attendre 20 ans les Jeux Olympiques de Rio en 2016, pour que le 2e titre de champion olympique soit gagné par un sportif d’Arménie. Toujours en lutte gréco-romaine. Donc les 2 médailles d’or olympiques gagnées par l’Arménie, furent toutes les 2 en lutte gréco-romaine.

Artur Aleksanyan en lutte gréco-romaine, fut le 2e champion olympique sous les couleurs de l’Arménie. Appelé l’Ours Blanc, Artur Aleksanyan, qui est né à Gumri la 2e ville d’Arménie, et qui est 4 fois champion du monde et 5 fois champion d’Europe, gagna aux Jeux Olympiques de Rio en 2016, la médaille d’or dans la catégorie des 98 kg.

Artur Aleksanyan avait gagné aux J.O. de Londres en 2012 la médaille de bronze et aux J.O. de Tokyo en 2020 la médaille d’argent. D’ailleurs à cause d’un arbitrage tronqué, il perdit face à un Serbe…les Serbes étant puissants dans la Fédération de lutte…

Espérons qu’à Paris en 2024, notre champion olympique puisse gagner un deuxième titre olympique, il le mérite amplement.

Question : Combien de fois participa l’Arménie aux Jeux Olympiques et combien de médailles à ce jour gagnées sous les couleurs de l’Arménie ? Les délégations arméniennes aux J.O.étaient de combien de sportifs ?

K.A. Combien d’athlètes participeront sous les couleurs de l’Arménie aux J.O. de Paris en 2024 du 26 juillet au 11 Août 2024 ? Avant de répondre à la question, je tiens à faire un rappel historique.
Un rappel. Au J.O. d’Atlanta (1996) l’Arménie présentait 32 sportifs et avec deux médailles (1 d’or et 1 d’argent) occupait la 45e position en nombre de médailles de ces jeux.

A Sydney en 2000 l’Arménie avait 25 sportifs et avec une seule médaille de bronze occupait le 71e rang. A Athènes en 2004, l’Arménie avait 18 athlètes mais ne gagna aucune médaille… A Pékin en 2008 l’Arménie présentait 25 sportifs et gagnait 6 médailles, toutes de bronze et prenait la 62e place au classement des médailles.

A Londres en 2012 l’Arménie avait également 25 sportifs et gagnait 3 médailles (une d’argent et deux de bronze) et se classait 60e. A Rio de Janeiro en 2016 l’Arménie présentait 33 athlètes et gagnait 4 médailles (une d’or et 3 en argent) pour prendre le 42e rang au classement des médailles.

A Tokyo en 2020, l’Arménie avait 17 sportifs et remportait 4 médailles, 2 en argent et 2 en bronze pour prendre la 69e place au classement.

Question : Et pour les J.O.de Paris l’an prochain en 2024, quels sont les sélectionnés Arméniens et l’Arménie a-t-elle des chances de médailles, et dans quelle discipline sportive ?

K.A. A Paris en 2024, l’Arménie devrait avoir entre 20 et 25 représentants. On connait très peu de noms à l’heure actuelle, car les compétitions pour obtenir le visa olympique se poursuivent encore. On a déjà des qualifiés en gymnastique, où peut-être on aura avec un peu de chance un champion olympique au cheval d’arçons ou eu saut de cheval ou aux anneaux. Nous aurons des haltérophiles, des boxeurs et des lutteurs, trois disciplines dans lesquelles les Arméniens ont toujours été parmi les meilleurs.

Précisons que l’Arménie est la nouvelle puissance de la gymnastique. Avec Arthur au saut de cheval, Arthur Avetisyan aux anneaux, Vahagn Davtyan également aux anneaux, et Harutyun Merdinyan au cheval d’arçons. Un titre olympique pour l’Arménie est fort possible en gymnastique, et ce serait le premier de l’histoire de la République d’Arménie, même si les Arméniens sous les couleurs de l’URSS ont gagné 8 titres olympiques en gymnastique.

En haltérophilie, les chances de médailles sont également présentes, tout comme en boxe et là je pense à Hovhannès Pachkov, l’Arménien de Gumri. En haltérophilie nous avions plusieurs champions du monde junior et senior qui peuvent prétendre au titre olympique.
En lutte gréco-romaine, bien sur le champion olympique Artur Aleksanyan mais aussi le jeune champion du monde de lutte gréco-romaine Malkhas Amoyan.

On peut avoir des surprises, comme en tir à la carabine à 10 m où nous avons d’excellents tireurs et tireuses. Je citerai Elmira Karapetyan qui a gagné l’épreuve de Coupe du monde au Brésil ainsi que des médailles d’or en Europe. Ainsi que dans d’autres disciplines. Vous savez les Jeux Olympiques sont souvent riches en surprises, car durant 4 ans les athlètes s’entraînent et ne pensent qu’au titre olympique. Cela motive fortement les athlètes, et certains ce jour-là se surpassent et réalisent un exploit. Le rêve de leur carrière en fait. Car n’oublions pas que les Jeux Olympiques, sont pour tous les sportifs, le summum des compétitions mondiales, est le titre olympique est le plus prestigieux d’une carrière sportive.

Vous savez, j’ai un regret, en Arménie, comme dans l’ex-Union Soviétique et les Pays de l’Est, le Sambo, sorte de lutte est largement répandu. Et l’Arménie qui vient d’organiser cette année les championnats du monde de Sambo, a des champions du monde. Dommage que le Sambo ne soit pas une discipline Olympique, car l’Arménie et ses champions passent inaperçus dans l’actualité sportive internationale.

Krikor Amirzayan

par Krikor Amirzayan le mercredi 13 décembre 2023
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